La force du nous

Au-delà des différences, il y a ce qui nous rassemble, ce qui fait en sorte que nous avançons ensemble. Ici à la Maison la Margelle, le groupe chemine ensemble pendant trois semaines, ce qui fait que des liens se créent entre les membres. Plus les jours avancent plus le sentiment d’appartenance prend forme au sein du groupe. En thérapie comme dans la vie de tous les jours, la force du « nous » aide à affronter les obstacles du quotidien, mais aussi pour à partager les réussites.

La dépendance peut mettre une personne dans un état de solitude, donc le sentiment d’appartenance qui se crée en thérapie ou dans les fraternités anonymes brise cette solitude et fait en sorte que la personne se sent comprise, acceptée, soutenue et reconnue.

Le besoin d’appartenance représente un des besoins fondamentaux chez l’humain. Il correspond à la nécessité de se sentir intégré à des groupes sociaux. L’appartenance à un groupe ou à une communauté nous permet d’obtenir de l’affection et de l’amour. Le groupe nous permet également de nous exprimer, d’avoir une place et un rôle, d’être écouté, d’être soutenu. De plus, en allant vers les autres, il devient parfois plus facile d’aller à sa propre rencontre et de mieux se connaitre, car notre identité se forge à travers nos activités quotidiennes, certains événements de la vie et nos interactions avec les autres.

C’est dans la diversité que nous grandissons en tant que personne. Il serait quasi-impossible d’évoluer, si tous les individus qui nous entourent sont une exacte copie de nous-même. Dons, le fait d’entretenir des relations significatives avec autrui est important et bénéfique pour chaque individu. Par ailleurs, l’interaction avec des gens qui nous comprennent (les meetings), qui partagent nos passions (groupe de lecture, équipe sportive, etc.) ou qui nous reflète un regard positif (par exemple, une rétroaction positive dans un travail que l’on aime) nous permettent d’entretenir notre motivation dans notre rétablissement, nos loisirs, notre travail, etc.

Ensemble on est plus fort. Bon 24h.
Maude, intervenante à la Maison la Margelle