Gestion de la colère

La colère surgit lorsque des émotions trop vives font surface. Par exemple, derrière la colère il peut y avoir de la peur ou de la tristesse. De plus, la colère survient souvent chez un individu lorsque ses besoins sont négligés ou lorsqu’il accumule des insatisfactions. Donc, même si la colère nous semble instantanée, elle est le résultat d’une accumulation.

Pensons à un orage. Au départ, le ciel commence par devenir nuageux, puis il devient gris jusqu’à ce que le tonnerre gronde, que des éclairs surgissent et que la pluie tombe. En général, il en ait de même pour la colère, c’est-à-dire qu’elle ne monte pas instantanément en intensité et qu’il y a des signes précurseurs à la colère. Il est aussi important de prendre conscience que la colère ne doit pas être refoulée, il faut la vivre et tenter de l’extérioriser sainement.

Les différents stades de la colère

Il y a différents stades à la colère. Le fait de mesurer sa colère permet de voir où nous en sommes, de comprendre certaines nos réactions et de définir les stratégies à utiliser. Ainsi, nous gardons la colère sous notre contrôle.

Tout d’abord, la personne constate un problème, mais celle-ci possède une bonne gestion de soi. Elle est dans une zone sécuritaire où elle est mesure de se questionner sur la provenance de ses émotions et elle se sent apte à mettre des moyens en place pour y pallier. À ce stade, il est très bénéfique de vérifier si nous sommes satisfaits de la réponse à nos besoins et d’effectuer des changements si ce n’est pas le cas.

Ensuite, lorsque la tension monte et que la personne développe plusieurs insatisfactions, celle-ci se trouve dans une zone critique. À ce stade, la personne peut se sentir plus contrariée et impatiente. C’est le moment de prendre un pas de recul sur sa situation et de mettre des stratégies en place pour mettre un frein à sa colère.

Puis, il y a le stade où la colère devient amplifiée et excessive, la personne ressent de la rage. Il s’agit de la zone destructrice. Il est important de tenter de ne pas se rendre à ce stade qui est caractérisé par une perte de contrôle et de l’agressivité en mettant préalablement des stratégies en place lorsque vous vous trouvez dans la zone critique.

Comment vivre sainement sa colère?
• En prenant de grandes respirations
• En ciblant et en exprimant ses besoins
• En parlant à quelqu’un de confiance
• En s’en servant comme moteur d’action
• En l’évacuant par le biais d’une activité

En premier lieu, il faut déterminer le résultat que vous visez avec l’activité. Est-ce que je veux me calmer, me changer les idées ou évacuer mes tensions? Ensuite, vous choisissez votre activité en conséquence. Par exemple, faire de la méditation pour se calmer, écouter de la musique pour se changer les idées et aller courir pour évacuer les tensions.

Maude, intervenante à la Maison la Margelle.

Sources :
Document le thermomètre de la colère, Maison le Passeur
Article 6 choses à savoir sur la colère, le journal de Montréal (https://www.journaldemontreal.com/2016/11/18/6-choses-a-savoir-sur-la-colere)